Nous savons :
que François avait repris avec son frère Jacques le commerce familial ;
que probablement se sont Barthélémie et François, les deux célibataires qui à la mort disparition du ménage de Jacques et Jeanne se sont chargés de leurs trois enfants mineurs, Théodore, Anne et Jean-Pierre (15 ans) ;
que François avait le sens de la lignée quand il instaurait en 1700 Jean-Pierre comme son héritier et que par la suite, le cœur percé de douleur, devant l’inconduite de Jean-Pierre, il décide de léguer ses biens à ses neveux issus des branches féminines ;
que l’année 1708 a été l’année où tout a basculé : Jean-Pierre qui avait toujours fait rien qui vaille, n’avait rien trouvé de mieux que d’interrompre ses études et cesser les débauches qui les accompagnait pour s’engager dans l’armée ;
que François avait aussi été déçu par sa demi-sœur Gabrielle.
Il s’agit sans doute d’un autre François Auriol dans la mesure où le ménage en question a eu une descendance, ce qui n’est pas le cas de ce François qui lègue ses biens à ses neveux.
Marchand important de Pastel
Enterré église de Loubens le 5 juin 1713, décédé le 4 (acte)
Teste en 1700 et 1708
Épouse : Françoise Antoinette de Ramond
La famille traitait encore du pastel en 1700.
Au lieu de Loubens comté de Carmaing… lesquels de leur bon gré ont dit et déclaré être payés contents et satisfaits du sieur François Auriol, fils de feu Pierre Auriol Langautier, habitant dudit Loubens ici présent stipulant et acceptant savoir ledit Jacques Bousquet faisant tant pour soi que ledit Barsagol son maître, de la somme de 35 livres 6 sols pour la valeur de 2 828 cox pastel à raison de 25 sols le cent qui était moiturier avec ledit Barsagol, ladite Marguerite Verfeil faisant pour soi et ses sœurs
avec ledit Bernard Guiraud faisant pour soi et son dit frère être payés, satisfaits dudit Auriol de la somme de 63 livres 6 sols pour le prix et valeur de 5 067 cox pastel moiturier entre eux et vendus audit Auriol à raison de 25 sols le cent
et ledit Pélissier dit être payé dudit Auriol de la somme de 10 livres 10 sols pour le prix et valeur de 842 cox pastel à raison pour cent comme dessus. Toutes lesquelles susdites sommes jointes ensemble font et reviennent à celle de 109 livres tout lequel susdit pastel fut recueilli et mis cueillette par cueillette en l’année 1699 comme parties ont dit dans la boutique à pastel dudit sieur Pierre Auriol au lieu de Vendine duquel pastel est fait mention dans l’inventaire qui fut fait après le décès dudit feu Pierre Auriol de laquelle susdite somme de 109 livres…
C’est François qui solde l’affaire Purpan dont il semble être l’un des créanciers.
Ce 13 juin 1702, avons passé transaction avec tous les opposants à la saisie générale des biens ayant appartenus à feu Germain Auriol et qui étaient possédés par Etienne et Jacques Auriol, condamnés à mort par défaut, que Pierre Auriol, mon père avait fait saisir pour les causes contenues aux exploits de saisie.
Me Pierre Purpan, seigneur de Vendine, le sieur Sanshely, bourgeois de Carmaing, Arnaud Lambert, Auriol de Lavaur, le femme de Jean Serine appelée Vidalle et autres.
Il reste convenu avec lesdits créanciers qu’il a été un acte reçu par de Negret notaire, acte reçu de par… que, je, François Auriol Langautier, avec Germain Auriol, marchand de Loubens, nous nous partagerions les biens saisis et j’avais convenu avec ledit Germain Auriol que je posséderai la métairie d’Enpigait, dite à las Botes avec toutes les dépendances, tous les prés, bois, vignes et ledit Germain Auriol prendrait la métairie de la Bitonne, le pré Mounier de Pech-Severre, lieudit en Jacques Auriol, le pré sis à la rivière de Loubens, environ 6 pugnades et les maisons de Loubens.
Et que nous faisions estimer le tout pour voir qui devait vendre à l’autre et avons passé ladite transaction ledit jour, 13 juin 1702 comme il est écrit dessus, marqué. A été reçue par Notaire Jacques de Negret de Loubens et à la marge…
Est quittance que nous François Auriol Langautier et Germain Auriol avons payé le droit de ladite à monsieur le marquis de Verdalle… a signé le 8 septembre 1702.
Il a voulu pour son droit de lend, 500 livres à se partager, ce que j’ai payé argent comptant. De vous dire si toute la somme de 500 livre est due, je n’en sais rien. J’ai payé ma portion de 250 livres.
8 novembre 1702, avons payé à Françoise Vidalle veuve de Jean Serine de Loubens la somme de 100 livres que moi François Auriol avec Germain Auriol nous étions obligés de lui payer par la transaction qui fut passée devant Negret notaire, le 13 juin dernier entre nous et les autres créanciers de feu Germain Auriol, de la payer le terme et était dans deux ans sans intérêts, mais elle a eu besoin d’argent et l’avons payée. Je lui ai baillé 25 livres et ledit Germain Auriol 75 livres. Voici la raison pourquoi il a payé 25 livres de plus que moi : par le partage et estimation que nous avons faite, le lot dudit Germain Auriol s’est trouvé plus fort que le mien de 50 livres. Avons baillé 37 sols au notaire Jacques de Negret Loubens ce jour… si mon lot était plus grand que celui de Germain, il prendrait du bien fond, mais le sien a été le plus fort… dit ci-dessus, c’est pourquoi il a été judique à payer 25 livres à la dame Vidalle et avons été quittes.
5 juillet 1703, Ce 5 juillet 1703 avons payé à M. le marquis de Verdalle, Germain Auriol et moi François Auriol Langautier 340 livres pour reste de celle de 640 que nous lui devions suivant la transaction entre les créanciers des biens de feu Germain Auriol le 13 juin 1703 audit seigneur comte de Verdalle.
À ce dit seigneur marquis de Verdalle nous a fait quittance faisant pour ledit comte son père auquel il promet de la lui faire ratifier. Acte reçu par Jacques Negret notaire de Loubens.
6 décembre 1703, J’ai payé 340 livres à M. Purpan, ci-devant seigneur de Vendine, en tant moins de la somme de 1 000 livres que je lui dois… transaction du 13 juin 1702. M’a fait reçu de sa main que nous étions à la boutique de M. Cournay à Carmaing.
6 juin 1704, J’ai payé à M. de Purpan 260 livres et avec ceux du 6 décembre, ça fait >600 livres étant moins dans 1 000 que je lui doit comme… juin 1702… Jean Alexandre Becanne, notaire à Toulouse qui reste au Salin… Le même jour, Mlle de Purpan ratifie ladite transaction de son frère, et celle de la même somme de 600 livres… fut faite.
Ce 21e janvier 1703, les héritiers de Marguerite Sanshely nommés Catherine, Jeanne, Germaine et Pierre Mazuives nous ont subrogés aux droits qu’ils avaient sur les biens de feu Germain Auriol, d’un légat de 400 livres que ledit feu Germain leur avait fait et qu’ils ont réduit par la présente subrogation à 150 livres aux conditions suivantes : que par consentement leur avons payé 50 livres et les 100 restant dans 3 ans prochain, savoir 2 ans d’ici 50 livres, et les 50 restant un an après, le tout sans intérêts. La cause de cela est que ledit garçon n’est pas d’âge et au dernier paiement il en sera… à ladite subrogation en nous faisant quittance. Ledit acte de subrogation est reçu par Me Jacques de Negret notaire de Loubens, ce 21 janvier 1703.
23 mars 1703, Ce jour, j’ai payé à Jean Sanshely de Vendine, 40 livres pour le remboursement des tailles qu’il avait payées depuis 30 ans d’un près que feu mon père avait acheté à Jean Joffre en l’an 1661 par acte reçu par Forgues, notaire à Loubens.
15 avril 1704, J’ai baillé 50 livres à Germain Auriol marchand de Loubens pour aller payer Etienne Auriol marchand de Lavaur la somme de 100 livres que moi, François Auriol avec ledit Germain Auriol étions obligés par transaction… du 13 juin 1702 et ledit Germain m’a fait un billet desdits 50 livres par lequel il me promet de rapporter quittance dudit Etienne Auriol de ladite somme de 100 livres que nous étions obligés non solidairement ni conjointement comme est porté par ladite transaction ci-baillée.
13 juillet 1704, Ce jour, Etienne Auriol, marchand de Lavaur nous a fait quittance de la somme de 100 livres que Germain Auriol et moi lui devions…. et en avait reçu le paiement de Jacques de Negret notaire
3 janvier 1705, J’ai achevé de payer à M. de Purpan a lui bayé 400 livres, savoir 200 en argent comptant et 200 en deux billets… Becanne notaire
20 mars 1705, Germain Auriol et je, François Auriol, avons payé à Pierre Maizières de Mourvilles haute 50 livres, soit 25 chacun que nous lui devions comme il est porté le 21 janvier 1703 et n’avons point pris aucun expédié jusqu’à fin de paiement aussi quittance passée.
28 février 1706, Ce 28 février 1706, Pierre Maizières de Mourvilles basse nous a fait quittance de 50 livres pour le reste et fin de payer celle de 150 livres… avec ses sœurs nous fit le 21 janvier 1703 à Germain et à moi François Auriol, habitante de Toulouse… Negret…
24 juillet 1709, François Auriol a payé aux demoiselles de Sanshely de Carmaing 150 livres que je devais à feu Arnaud de Sanshely leur père pour la transaction qui fut passée entre les créanciers de feu Germain Auriol du 13 juin 1702… ledit Arnaud par son testament et codicille à ses deux filles la somme de 300 livres sur moi François Auriol Langautier. Néanmoins je ne lui devais n’y jamais deux autres sommes que celle de 150 livres. Il est vrai que Germain, marchand de ce dit lieu, lui devait pareille somme… sans clause solidaire. Ledit testateur se trompa ou le notaire de… demoiselle s’est marié avec le sieur baron Montbel bourgeois de Caraman… est entré à tort en constitution de sa femme. Claussade notaire.
15 octobre 1702, Collation d’acte de quittance faite par Guillaume Quinquiry ministre de la ville de Revel de la somme de 800 livres et intérêts d’icelle en faveur de Pierre Auriol sieur de Langautier, habitant de Loubens, retenue par Me Jean Cambons notaire dudit Revel en date du 24 mai 1681, la susdite collationnée, contrôlée à Carmaing le 20 août 1702 page 23 n° 16.
Novembre 1702, Dette de la somme de 108 livres consentie par Jeanne Pastre et Jean Manou son fils en faveur de François Auriol de Loubens.
17 mars 1703, quittance faite par sieur Jean Sanshely de Vendine au sieur François Auriol Langautier, habitant de Loubens.
6 août 1702, acte de… consenti par Antoine Rivier en faveur de François Auriol, marchand de Loubens.
10 novembre 1702, vente faite à faculté de rachat par Jeanne Paste, veuve de Jacques Manon vieux et Jean Manon son fils habitant Albiac à François Auriol marchand de Loubens leur appelé Al Bosc pour 36 livres.
Avec ledit Auriol… et moi, Joan Forgues, notaire royal dudit Loubens requis soussigné, ayant expédié un papier timbré, le présent à la réquisition dudit sieur François Auriol, fils dudit feu sieur Auriol Langautier audit Loubens ce 4 avril 1700 après avoir été consulté par Lacals à Carmaing ce 4 avril 1700 page 97, n° 4, payé déclarant que est expédié sous scellé au bureau dudit Carmaing avant de le délivrer à ladite partie.
L’an 1700 et le dix-septième jour du mois d’avril, après-midi dans le lieu de Loubens au comté de Carmaing, régnant très chrétien prince Louis par la grâce de Dieu, roi de France et de Navarre. Devant moi notaire… les témoins bas-nommés constituent dans la maison en la personne Sieur François Auriol fils de feu Pierre Auriol Langautier et de feu Guilhette Estaudier habitant dudit Loubens lequel étant dans son lit détenu malade dans la chambre de sa maison qui répond du côté du midi vers les pattus dudit Loubens, de certaine maladie corporelle toutefois et ses bons soins et parfaite mémoire a dit et déclaré que dans ces 12 feuilles papier timbré est contenant son dernier et valable testament qu’il a fait venir à moi notaire dudit Loubens soussigné… quatre pages au fonds de chacune d’elle ledit testateur est signé avec moi notaire voulant et entendant le testateur qui le contenu et pour son présent testament, sous son plein et entier effet comme étant conforme à la dernière disposition et volonté.
Lequel susdit testament a été… ce jour d'Hui matin à la réquisition du testateur tout ainsi qu’il est ici exposé et a voulu ledit testateur qu’il ait été comme il cacheté en six endroits avec cinq rouges sur un filet chacun afin qu’il reste et demeure ainsi jusqu’à son décès après lequel il veut que par moi, notaire soussigné son dit présent testament soit sans formalité de justice ouvert et publié et enregistré à la première réquisition de ceux qui prétendant droit en ses biens ce que moi notaire lui ai promis faire et de le mettre ou m’a laissé afin qu’après avoir ouvert le publie et l’enregistre par moi dit notaire
il en soit fait telles expéditions à qui il appartiendra et à… le testateur par son… tout autre testaments, codicilles, et donations qu’il peut avoir fait… seul le présent susdit testament qui vaut et qui vaille par droit du testament, codicille et donation.
Fait la… par tout autant meilleur… qui pourra valoir ayant le testament privé et requis Flourens notaire dudit Loubens lui en… acte
En présence de Gautier, Hugues Ducros, Jean Rivière, Forgues, Castells, Joan Huc, Pierre Forgues, Nicolas Rey et Raymond Chautemps, tous habitants du lieu, signé avec le testateur et moi Joan Forgues notaire dudit Loubens, requis soussigné.
L’an 1700 et le 17e jour du mois d’avril, avant midi, au lieu de Loubens, comté de Carmaing, régnant très chrétien prince Louis par la grâce de Dieu roi de France et de Navarre, devant moi, notaire royal, constitué en la personne sieur François Auriol, fils de feu sieur Pierre Auriol Langautier et de feu Guilhette Estaudier, habitant dudit Loubens lequel dans sa maison dudit Loubens étant dans son lit détenu malade de certaine maladie corporelle, toutefois est-il par la grâce de Dieu en ses bons soins et parfaite mémoire considérant qu’il n’y a rien de plus certain que la mort ni de plus certains incertain que le jour d’icelle, et afin qu’après son décès, il n’y ait point de dispute et procès entre ses parents prétendants droit en ses biens, il a voulu de son bon gré disposer d’iceux par son présent testament, dernière disposition de sa volonté en la faveur suivant… après avoir fait faire son signe de la Sainte Croix à recommander son âme à Dieu, le suppliant par l’intercession de la glorieuse Vierge Marie et de tous les saints et les saintes du paradis-lui vouloir pardonner ses péchés et qu’après son âme soit séparée de son corps recevoir icelle en son Saint Paradis au nombre des bienheureux et ladite séparation faite, veut et ordonne ledit testateur que son corps soit enfoui dans… présent lieu de Loubens, laissant ses… à la volonté et discrétion des administrateurs de son héritier bas nommé, voulant et ordonnant ledit testateur que lesdits administrateurs bas nommés emploieront la somme de 90 livres pour faire dire des messes basses de requiem pour le salut et repos tant de l’âme dudit testateur que pour celles dudit feu Pierre Auriol Langautier son père décédé depuis quelques jours, laquelle somme il vont qu’après… soit distribués savoir toutes…
à monsieur le curé dudit Loubens et à son vicaire et ce pour dire 120 messes dans l’église du présent lieu, autre somme de 30 livres à M. Jacques Denguet, habitant dudit Loubens pour dire 120 messes, la plus grande partie d’icelle dans l’église paroissiale du lieu de Vendine et les autres dans celle du présent lieu et enfin autre 30 livres à M. Gomore Assalit… habitant du… pour dire 120 messes, la plus grand partie dans l’église… et les autres dans celle du présent lieu, lui disant ou faisant dire comme à chacun… dans l’espace d’une année à commencer 9 jours après son décès, lesquelles sommes comme est ci-dessous spécifié leur seront payées à chacun après service fait et dont ils en feront quittance à la.. de son hérédité ?
Donne et lègue ledit testateur à tous et chacun ses parents qui de droit pourront prétendre avoir en ses biens, à chacun la somme de 5 sols moyennant lequel paiement qui leur sera fait après… par son héritier bas nommé une seule fois.
Veut le testateur qu’ils s’en contentent et qu’autres droits ne puissent avoir sur ses biens en imposant silence perpétuel et… ses héritiers particuliers et d’autant en l’institution héréditaire consiste la validité de tout bon et valable testament sans laquelle serait nul et… François Auriol testateur en tout et chacun ses bons droits voix, noms, actions et successions et demande tant meubles qu’immeubles ou lui puissent… et appartenir de présent et à l’avenir a fait, institué et de sa propre bouche, nommé son héritier universel et général, savoir est Jean-Pierre Auriol son neveu fils de feu Jacques Auriol son frère de feu Jeanne Tiron pour après son décès en fait et dispose par son dit héritier à tous ses gouts, plaisirs et volontés avec une clause néanmoins de substitution qu’en cas ledit Jean-Pierre son héritier viendrait à décéder sans enfants du son légitime mariage… il substituent à tous ses biens délaissés
Savoir est Guilhemette (épouse Guiraud), Jeanne (épouse Hébrard), Barthélémie, Marie (épouse Raoux),… et Marguerite Auriol, ses sœurs, filles dudit feu Pierre Auriol Langautier et de ladite Guilhette Estaudier ses feu père et mère pour ledit cas, ordonnant se partageront par 6 égales portions les biens de son hérédité et pour chacune de sa part en pouvoir faire et disposer à ses plaisirs et volontés, veut et entend ledit testateur que si ledit cas arrivait et qu’alors il n’y ait quelqu’un de ses susdites sœurs décédé.
Jeanne et Jean Hebrard ainsi que Barthélémie ont la charge des enfants mineurs de Jacques.
Il veut que les autres d’icelle ayant le même droit que leur défunt mère pourrait avoir sur ladite substitution et parce que ledit Jean-Pierre Auriol est présentement dans sa minorité et incapable de pouvoir régir ses biens de son hérédité… ledit testateur prie et nomme pour administrateur de la personne et biens de son hérédité savoir les sieurs Jean Hébrard son beau-frère, mari de ladite Jeanne Auriol, habitant de Vinies et Barthélémie Auriol sa dite sœur pour après son décès vouloir régir et gouverner ladite personne et biens de son héritier jusqu’à ce qu’il ait atteint l’âge de 22 ans ; temps auquel… et Barthélémie Auriol délaisseront ladite administration et en voudront compter à son héritier et s’il y a du… et reliquat de leur administration, ledit testateur… en donner et léguer un tiers du reliquat à ladite Jeanne Auriol femme dudit… et à ladite Barthélémie pour par elle se partager ladite tiers en 12 égales portions pour en disposer chacune comme de leur propre bien et les 12 tiers restant dudit reliquat appartiendra à son héritier. De plus d’icelui ledit testateur qu’il ne prétend pas que ladite administration porte préjudice
à la portion que son dit feu père à fait et par foi dernier testament en faveur de ladite Barthélémie Auriol sa fille et… dudit testateur lequel en la forme et manière que dessus a fait, clos et fini son présent testament cassant, révoquant et annulant par icelui tout autre testament qu’il pourrait avoir ci devant faits, codicilles et donations à cause de mort déclarant que le présent est sont… dernier et valable testament conforme à sa dernière disposition et volonté que… son plein et entier effet et fait valable tant par droit de testament, codicille que donation faite à cause de mort et par tout autre moyen, moi en cause et raison que de droit pourra valoir voulant et entendant ledit testateur que son présent testament fait, clôt et cacheté afin qu’il demeure secret jusqu’à son décès après lequel il vaut que par moi Joan Forgues, notaire royal de Loubens sans formalité de justice son dit testament soit ouvert en public et enregistré par moi enregistrant pour en…
signé avec moi dit notaire au fonds de chacune des quatre pages
Nous avons introduit ce document recopié par Jean entre le testament et l’addendum pour rétablir la chronologie.
François nous livre ici un témoignage touchant du désespoir d’un homme mur qui voit le garçon dont il a pris en charge l’éducation partir dans une mauvaise direction.
Ce 21 janvier 1708, Jean-Pierre Auriol Langautier, mon neveu, a fait donation en cas de mort à ma sœur Barthélémie Auriol sa tante. Il voulait aller au service du roi, ayant quitté ses études pour aller à la guerre. Commençant des études de droit, cet entêtement la pris et veut qu’après le décès de sa dite tante ses biens viennent à moi, François d’Auriol, son oncle.
Il va à la guerre à mon grand regret. Dieu veuille qu’il revienne bientôt, par sa sainte grâce que ma sœur ni moi n’ayons point besoin d’aucun expédié de la présente donation. Nous ne voulons point être ses héritiers. Le malheur serait trop grand pour nous et pour lui. Dieu sait tout ce… malheureux s’est débauché et a quitté ses études pour ne faire rien qui vaille comme il le fait toujours.
La donation reçue par Me Negret, notaire royal à Loubens, M. des Aubavesses habitant de Toulouse, François Bouqier d’Anthoine, Guiraud et Paul Siguès de Loubens et Assalet prêtre à Loubens.
Cet addendum a été écrit de la main même de François sur la dernière page de son testament.
Je déclare que je ne veux point que ce testament vaille. En voulant faire un autre en faveur de qui bon me semble si Dieu veut m’en faire la grâce, l’héritier que j’avais nommé dans ce présent testament s’en étant rendu indigne par ces excès de débauches. Il s’est perdu… chaque jour par sa mauvaise conduite à un tel point que j’en ai le cœur percé de douleur. À Loubens, en 1708.
Je déclare encore de plus comme ne veux point absolument que mon présent testament vaille en aucune manière. J’en veux faire un autre si Dieu me le permet en faveur de mes neveux qui sont Jean Hebrard, Jacques Guiraud, Joseph Raoux, Jean Paylen, tout quatre fils de mes sœurs. Je veux dire Jean Giraud fils ainé.
Ce 21 mars 1708 comme est en dessus marqué. À Loubens.
Le 4 juin 1713, le sieur François Auriol, bourgeois de notre paroisse, âgé de 55 ans (ou 44 ou 43) est décédé dans sa maison. Son corps a été enterré dans ladite église de Loubens le 5e dudit.
L’enterrement a été fait par de Puybusque archiprêtre de Caraman.
Quittance quittance de la somme de 109 livres 3 sols faite par Jacques Bousquet, Bertrand Guiraud et autres nommés en l’acte en faveur du sieur François Auriol, fils de feu Auriol Langautier.
Bail de la métairie d’En Travail de François Auriol à Antoine Arnaud et Raymond Metgé père et fils.
11 janvier 1701, Antoine Catmeil, maître maçon de Loubens m’a fait quittance à moi François Auriol de la façon d’une muraille, place de l’église. Forgues notaire.
30 novembre 1701, avons passé un contrat de Gasaille avec Antoine et Arnaud Mèches, nos métayers Ventavail, se chargeant de ses bêtes, savoir 3 vaches, l’une suivit d’un jeune veau de 18 mois, les deux autres d’une génisse, chacune de l’âge à poil comme est porté par ledit acte ensemble ; d’une autre génisse de 2 ans ½ et d’une canale avec suite d’un poulain de 5 à 6 mois et donnent de moisson annuellement cinq coutieves de blé… de Caraman et tout comme est porté par ledit acte reçu par Jacques de Negret, notaire de Loubens le jour et an que dessus.
Le contrat de bail de ladite métairie Ventavail et reçu par Jean Forgues notaire de Loubens, le 22 février 1701 et le prix capital dudit bétail et de 260 livres, le bétail de… estimé, 150 livres qui consistant en 5 bêtes à cornes, deux vaches, une génisse, un veau, et une génisse de deux ans, une vache de deux génisses qui… ma portion de celui de…, ceux estimé 90 livres avec une… estimée 12 livres, en tout, 260 livres